Claude Pichois, Hommage à Jacques Bony 1. HERITAGES Hommage à Jacques Bony Sous la direction de Jérôme Thélot et Hisashi Mizuno. Henri Bonnet, Gérard de Nerval, émule de l’esthétique médiévale Jean Céard, Nerval, lecteur de Rabelais Geneviève Menant, Aspects du XVIIIème siècle nervalien Lieven D’hulst, Traduction et écriture chez Nerval: l’épreuve du Second Faust 2. FIGURATIONS Daniel Sangsue, Revenance et morts vivants chez Nerval Bertrand Marchal, Nerval et la Chimère…
Suivi de Sur Proust, notes, miettes et remarques. Cousin du roi Alphonse XIII d’Espagne, l’infant Luis-Ferdinand (1888-1945) fut un personnage très en vue des fêtes de la Belle Epoque et des Années Folles. On le trouve cité dans tous les mémoires du temps comme dans les souvenirs de François Mauriac ou de Maurice Sachs. Expressément qualifié par Proust, qui s’est renseigné sur lui et l’a plusieurs fois rencontré, de « Charles…
Le présent ouvrage, résultat d’une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; document à l’appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son oeuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu’à devenir « vérité avérée ». Postface de François Dagognet. Agrégée de Philosophie, Docteur d’Etat en Philosophie, Hélène Politis est…
Collection: Philosophie, épistémologie
A quoi ce titre fait-il penser ? A la thèse que Soren Kierkegaard (1813-1855) soutint et publia en 1841 à Copenhague, Le concept d’ironie constamment rapporté à Socrate. Mais ce télescopage des énoncés, loin d’être un pur jeu de mots, indique une direction. Car Le concept d’ironie est le creuset où s’élabore la riche et belle conceptualité kierkegaardienne, ancrée dans l’histoire de la philosophie et respectueuse de la pensée, y…
Collection: Philosophie, épistémologie
Les juristes face au politiqueLe droit, la gauche, la doctrine sous la troisième républiqueTome II
En savoir plusLonguement délaissé, sinon caché, le rapport entre le droit et le politique est susceptible de multiples éclairages. On a pu ainsi prioriser, pour délimiter ses contours, un certain regard volontairement extérieur, « sociologique », sur la production du droit. Mais on peut se proposer aussi de le retrouver dans les théorisations propres des juristes, cette « doctrine », qui se veut souvent comme une partie du dispositif juridique. En effet, les productions doctrinales nous…
Les idées, et même la personnalité de Georges Sorel (1847-1922), ont exercée un attrait considérable dans la culture française, mais également en Italie ou en Amérique Latine. Une pensée originale mais souvent mouvante, déroutante, qui a fait l’objet d’appropriations multiples, et contradictoires. Ce volume emprunt un chemin peut-être plus inattendu, mais non pas pour autant moins significatif : l’exploration ses vues sur le droit. Chez Sorel, en effet, le droit…
Ouvert sur la mort de Socrate et sur l’énigme de la divinité, le dossier du Peri ton tou theou retient l’attention de Paul Valéry pendant près de vingt ans… Soupçonnant dans la grande affaire religieuse du salut le moyen par lequel l’homme se rassure sur sa condition mortelle, Valéry cherche à saper les fondements de la croyance et des superstitions par une efficace de la parole qui met au jour…
« Représenter, c’est mettre en signes une force, qu’il s’agisse des gardes et des tambours du roi ou des ambassadeurs du prince ; le pouvoir, c’est montrer ces signes, les faire voir afin de faire connaître les choses dont ils sont les signes, afin de faire croire naturellement et sans violence à la force (la violence) qu’ils représentent. Le grand arc de la représentation ici se prolonge de la peinture et…
Au-delà du titre volontairement provocateur, ce livre répond à une double ambition : – Introduire à une critique anthropologique de ce qu’on appelle couramment des œuvres littéraires (latines ou grecques) en les traitant non comme des textes, des objets autonomes, porteurs de significations et susceptibles d’être interprétés aujourd’hui par une lecture, mais comme les traces d’actions passées, de pratiques qu’il faut reconstituer pour comprendre à quoi correspondaient ces actes de…
Les pièces historiques et les tragédies de Shakespeare apparaissent ici comme la ressource d’une interrogation philosophique infinie sur ce qu’est l’histoire, le sujet, la négativité du langage, son rapport à l’image – en fin de compte sur les ambiguïtés de la construction d’un monde à laquelle la philosophie elle-même est partie prenante. La philosophie du théâtre révèle un langage créateur et destructeur de mondes, traversé de doutes et exposé à…