Apprentissage, expérience, transmission Comment établir le contact en terre étrangère quand on ne maîtrise pas les langues des peuples que l’on est amené à côtoyer ? Ces langues-cultures deviennent pour les voyageurs l’objet d’un apprentissage et d’une acculturation, ou d’une médiation avec un interprète ou un traducteur, quand ils ne sont pas directement placés en face d’elles, sans moyen a priori de les comprendre ou de se faire comprendre. Mais…
De la comédie antique au cinéma italien, le personnage du fanfaron manifeste une vitalité remarquable. Le type est fourni dans l’Antiquité gréco-latine par la figure bruyante du « soldat », aussi bravache que poltron, qui se retrouvera dans la Commedia dell’Arte, avec d’autres prolongements dans le théâtre européen du XVIe au XVIIIe siècle. Mais l’on songe aussi, du côté de la narration, à des personnages d’affabulateurs, se flattant de mérites…
La psychanalyse de l’Homme aux loups Ce livre est le cinquième que René Pommier consacre à Freud et ce sera le dernier. Malgré le goût que ce polémiste impénitent a pour les sornettes, celles de Freud lui sortent maintenant par les yeux. Il examine dans ce livre la dernière des Cinq Psychanalyses, celle de l’Homme aux loups. Elle a fait l’objet de très nombreux commentaires, mais personne ne s’était encore donné…
Le « réel de la poésie » : la proposition interroge le réalisme forcené de notre époque, sa prétention particulière de définir la réalité en supposant que la poésie n’y joue aucun rôle, dissociée des « choses telles qu’elles sont », en un mot, étrangère à la vie réelle. Que peut la poésie ? Depuis le Romantisme, elle s’interroge sur elle-même et sur sa valeur dans un monde qui n’a…
Balzac ? Romancier « franchement détestable », pour Brunetière, « l’un des pires écrivains qui aient jamais tourmenté la langue française ». Un auteur « respectueux en théorie des règles de la grammaire », mais « en pratique l’un des plus méchants écrivains non seulement de l’époque, mais du siècle », pour la Sorbonne de 1948. En face, les quelques défenseurs de l’auteur de La Comédie humaine n’ont jamais été…
Représentations littéraires et culturelles. Orient, Maghreb et Afrique occidentale (de 1830 à nos jours) L’objectif de cet ouvrage est d’interroger la notion de « dialogues interculturels » sans a priori méthodologique, mais aussi sans naïveté idéologique. En prenant en compte un large corpus d’œuvres (fictionnelles ou non : romans, récits de voyage, autobiographies…), ainsi que différents médias (textes, peinture, cinéma…), du XIXe au XXIe siècle, il est possible de déceler…
Cet ouvrage tente d’apporter par une démarche collective d’ordre réflexif et analytique un regard neuf sur notre appréciation des relations entre les grandes aires culturelles asiatiques, l’Europe et l’Amérique latine à partir d’une approche transdisciplinaire – histoire globale, histoire de la pensée et de la philosophie, analyse de récits de voyages et de nos cartographies mentales, relations entre formes littéraires et expériences de la rencontre, analyses idéologiques des identités culturelles,…
Dans Les Sacrifices de l’amour (1771), le romancier Claude-Joseph Dorat définit le XVIIIe siècle comme une époque où les hommes cherchent à séduire les femmes « pour obtenir le droit de les mépriser ». Pareil propos a de quoi surprendre : aujourd’hui, on a plutôt l’habitude d’entendre parler élogieusement du libertinage des Lumières, qui aurait fait éclater le corset moral et religieux qui réprimait les désirs sexuels. Mais faut-il vraiment…
TEMOIN ET ACTEUR DE L’EVOLUTION DU ROMAN LIBERTIN AU XVVIIIe SIECLE Préface de Patrick Wald Lasowski De 1736 à 1738, Crébillon fils compose Les égarements du cœur et de l’esprit. En 1740, Gervaise de Latouche publie Le portier des chartreux. Aujourd’hui, nous les considérons tous les deux comme des romans libertins, non sans un certain embarras. Certes, les études consacrées depuis des décennies au roman libertin ont permis aux chercheurs contemporains d’étendre et de préciser la définition du genre, de sorte qu’y retrouver les…
Ce livre est le quatrième que René Pommier consacre à Freud, le plus inventif, à ses yeux, de tous les grands dingues que l’humanité a produits. Il est constitué de trois études. La première porte sur l’interprétation que Freud a donnée du Moïse de Michel-Ange. Bien qu’elle ne fasse pas intervenir la sexualité, elle n’en est pas moins profondément freudienne par son caractère totalement arbitraire et une argumentation particulièrement tirée…