On ne saurait reprocher à une pensée dont le développement a été brutalement interrompu de ne pas être conclusive. Mais si cet inachèvement a incité de nombreux auditeurs et lecteurs à prolonger ses lignes de fuite vers d’autres horizons féconds, l’œuvre elle-même a souvent fait l’objet d’un paradoxal oubli.
Le post-humanisme, dans ses nombreuses déclinaisons est en passe de dessiner tous les possibles scenarii d’un monde habité par des mutants, des cyborgs, des êtres hybrides finalement capables de contrôler tous les aspects de l’existence et de vivre en pleine liberté.
Ce livre est le fruit d’un débat suscité par le centre de recherches politiques de la Sorbonne sur la « crise de l’Etat contemporain ».
Pour certains, l’Europe apparaît comme un labyrinthe, pour d’autres, c’est la plus grande initiative consciente jamais entreprise par les Etats, Nations et Peuples du continent pour créer un monde nouveau. président du Parlement européen de 1989 à 1992, l’auteur ne fait partie ni des uns ni des autres.
Comment renouveler le pouvoir d’invention de cette vieille discipline qu’est la philosophie et faire de l’invention un style de pensée plutôt qu’un nouveau système ?
Alain Badiou est reconnu pour être un grand philosophe, prenant la suite des Deleuze, Foucault et Derrida. Il est donc normalement contesté, mais surtout pour ses prises de position philosophiques et politiques extrêmes. L’Anti-Badiou explore systématiquement les raisons légitimes de cette contestation.
En mettant ces deux œuvres en correspondance, l’auteur dégage un sens précis à la narrativité récurrente propre aux deux récits. Le musical et le littéraire sont réunis pour approcher un concept d’avancée rétrograde inhérent à la structure des deux œuvres dans le contexte des topiques musicales.
Cet ouvrage propose une analyse technique précise de L’Offrande Musicale, œuvre mystérieuse faisant suite à la visite que fit J.-S. Bach en 1747 au roi Frédéric II.
Cet ouvrage réalisé sous le signe de l’amitié du poète et du peintre présente un essai d’Yves Bonnefoy, une bibliographie de Farhad Ostovani, et quelques-unes des estampes que celui-ci a conçues pour des livres de poésie.
Le volume se compose de deux parties, l’une contemporaine de la guerre et l’autre postérieure. La première s’ouvre sur l’engagement des éditeurs – Maspero, Le Seuil, Julliard – et sur l’invention de collections où s’expérimente une écriture de l’histoire immédiate.