Depuis le début des années 80, la “vie imaginaire” connaît un succès constant, aussi bien en France (Pierre Michon, Pascal Quignard ou, plus récemment, Michel Schneider) qu’à l’étranger (Sebald, Bolaño, Boyd, Tabucchi), pour se limiter à quelques-uns des écrivains étudiés ici. Comment comprendre cette vogue ? La “vie imaginaire”, qui toricise la fiction, appartiendrait-elle d’emblée à l’ère post-moderne, qui considère l’histoire comme une fiction ? Ou bien assiste-t-on à un retour du roman, avec obligation de brièveté et de densité ? Voire un retour à la singularité du sujet (biographié) ?
L. Barthelemy, M. Boyer-Weinmann, J.-F. Chassay, C. Conant, L. Demanze, R. Dion et F. Fortier, A. Eissen, A. Gefen, A.-M. Monluçon, N. Murzilli, P. Née, L. Ruiz, J. Tsemlani, B. Vibert.