Pierrot, fantasque serial killer : tel est le portrait, inquiétant et inédit, du bouffon né dans la Commedia dell’arte que la Décadence proposa à un public incrédule.
On ne saurait reprocher à une pensée dont le développement a été brutalement interrompu de ne pas être conclusive. Mais si cet inachèvement a incité de nombreux auditeurs et lecteurs à prolonger ses lignes de fuite vers d’autres horizons féconds, l’œuvre elle-même a souvent fait l’objet d’un paradoxal oubli.
Cet ouvrage réalisé sous le signe de l’amitié du poète et du peintre présente un essai d’Yves Bonnefoy, une bibliographie de Farhad Ostovani, et quelques-unes des estampes que celui-ci a conçues pour des livres de poésie.
Dans cet essai, Didier Gazagnadou examine la question de la diffusion des techniques et ses effets sur les cultures. Les techniques de transport et de communication occupent une place déterminante. L’auteur procède à une certaine réhabilitation du courant diffusionniste et à un examen des raisons pour lesquelles l’anthropologie a rejeté ce courant et la question des diffusions.