La science morale se présente, le plus souvent, comme une réflexion portant sur la nature de la conscience et de son rapport à la loi. Le présent ouvrage entend montrer combien plus fondamentale est une visée éthique qui, tout en ne méconnaissant pas cette exigence, se montre attentive aux problèmes de déontologie qui se posent dans telle ou telle branche de l’activité humaine. Mais elle s’attache surtout à un traitement logique de la question très ancienne du même et de l’autre : de la relation, en somme, entre un Je singulier et les conditionnements qui naissent de l’inscription de ce « sujet » dans un ensemble inter-humain. Autostance et relation : cet ouvrage s’efforce de montrer que la singularité de chacun – son « autostance », ou le fait qu’il lui faille « tenir debout par lui-même » – ne s’inscrit pas en marge des rapports qui sont ceux de tout sujet singulier avec la totalité de son environnement humain. Le solipsisme du sujet ne peut être conjuré que s’il accepte d’agir à partir de la relation qu’il entretient avec l’autre. Dans un acte de double « reconnaissance », et de soi-même et de l’autre.
Au fondement de l’éthiqueAutostance et relation
Au fondement de l’éthiqueAutostance et relation
Prix : 15.00€