15 études sur la poétique de l’espace (post)colonial La conquête coloniale s’est accompagnée de l’établissement de cartes qui permettent de délimiter le territoire occupé. La cartographie du territoire colonial se fait par le tracé des frontières et diverses opérations de bornages et de cadastrage. « L’empire des cartes » (Christian Jacob) est d’autant plus coercitif qu’il s’agit de cartes de l’Empire, cartes de pouvoir qui symbolisent la puissance européenne. Même sans insérer…
Récits du Siège et de la Commune (1870-1871) Anthologie Histoire au jour le jour d’une année de la vie de la capitale, l’anthologie Témoigner pour Paris réunit des récits des événements de « l’année terrible ». Le Siège de Paris puis la Commune sont décrits et relatés par des scripteurs issus de tous les milieux sociaux et de cultures différentes : hommes et femmes de lettres, bourgeois ordinaires, gardes mobiles et gardes nationaux,…
René Pommier a cherché dans ce livre, qui tient à la fois du florilège et du condensé, à opérer une sorte de synthèse de ses différents écrits sur la littérature et la critique. Ceux-ci présentent deux facettes complémentaires. L’explication de textes était la base de son enseignement et sa grande familiarité avec des œuvres qu’il avait apprises par cœur et ruminées parfois pendant des années, lui a permis, non pas…
Partant de la théorisation de l’anti-pouvoir élaboré dans Bartleby le scribe d’Herman Melville, l’ouvrage explore la thématique de la réticence, distincte de la rétivité, de la dissidence et de la résistance. Originellement suppression ou omission d’une chose que nous devrions dire (en l’occurrence les paroles d’acquiescement aux ordres ou injonctions adressés à l’individu), la réticence contrevient aux lois d’un système d’organisation sociale. Le zèle et l’enthousiasme aujourd’hui requis par la…
ISBN: 978-2-84174-982-9
Nombre de pages: 238
Auteur: DAYRE Eric, GODEAU Florence, HAMRAOUI Eric
Année: 2020
Apprentissage, expérience, transmission Comment établir le contact en terre étrangère quand on ne maîtrise pas les langues des peuples que l’on est amené à côtoyer ? Ces langues-cultures deviennent pour les voyageurs l’objet d’un apprentissage et d’une acculturation, ou d’une médiation avec un interprète ou un traducteur, quand ils ne sont pas directement placés en face d’elles, sans moyen a priori de les comprendre ou de se faire comprendre. Mais…
De la comédie antique au cinéma italien, le personnage du fanfaron manifeste une vitalité remarquable. Le type est fourni dans l’Antiquité gréco-latine par la figure bruyante du « soldat », aussi bravache que poltron, qui se retrouvera dans la Commedia dell’Arte, avec d’autres prolongements dans le théâtre européen du XVIe au XVIIIe siècle. Mais l’on songe aussi, du côté de la narration, à des personnages d’affabulateurs, se flattant de mérites…
La psychanalyse de l’Homme aux loups Ce livre est le cinquième que René Pommier consacre à Freud et ce sera le dernier. Malgré le goût que ce polémiste impénitent a pour les sornettes, celles de Freud lui sortent maintenant par les yeux. Il examine dans ce livre la dernière des Cinq Psychanalyses, celle de l’Homme aux loups. Elle a fait l’objet de très nombreux commentaires, mais personne ne s’était encore donné…
Le « réel de la poésie » : la proposition interroge le réalisme forcené de notre époque, sa prétention particulière de définir la réalité en supposant que la poésie n’y joue aucun rôle, dissociée des « choses telles qu’elles sont », en un mot, étrangère à la vie réelle. Que peut la poésie ? Depuis le Romantisme, elle s’interroge sur elle-même et sur sa valeur dans un monde qui n’a…
Édition d’Éric Hoppenot, Arthur Cools et Vivian Liska « J’écris maintenant à nouveau ce que j’ai entendu, ce qui m’a été confié. Pourtant cela ne m’a pas été confié comme un secret que je devrais garder, seule m’a été immédiatement confiée la voix qui a parlé, le reste n’est pas un secret, plutôt de la poussière de paille ; et ce qui s’envole de tous côtés quand le travail est fait, c’est…
Balzac ? Romancier « franchement détestable », pour Brunetière, « l’un des pires écrivains qui aient jamais tourmenté la langue française ». Un auteur « respectueux en théorie des règles de la grammaire », mais « en pratique l’un des plus méchants écrivains non seulement de l’époque, mais du siècle », pour la Sorbonne de 1948. En face, les quelques défenseurs de l’auteur de La Comédie humaine n’ont jamais été…