Responsables éditoriaux :
Patrick Bergeron & Arnaud Huftier
Si le récent succès de la série télévisée La Servante écarlate a apporté un surcroît de popularité à Margaret Atwood, il n’a fait qu’accentuer son statut critique d’écrivain canadien le plus étudié, notamment aux États-Unis. Il a aussi confirmé la multiplicité des approches de son œuvre, avec comme angles d’attaque l’écocritique, le féminisme et le post-féminisme, le posthumain, la canadianité et le post-nationalisme…
Dès lors, ce volume d’Otrante entendait non seulement interroger les récits de Margaret Atwood relevant des littératures de l’imaginaire (avec une attention particulière portée à la trilogie MaddAddam), mais il cherchait surtout à les questionner en mêlant les approches généralement séparées. Il espérait aussi montrer à quel point ces récits éclairent l’ensemble de la production atwoodienne. À terme, cela permet de mieux comprendre ses intentions lorsqu’elle se présente comme une auteure de fiction spéculative, et de proposer un dialogue porteur entre sa réécriture des mythes, sa vision dystopique et le sens de ses récits à effets de fantastique.
Sophie BEAULE, Patrick BERGERON, Morgane BIRD, Marta DVORAK, Jean-Paul ENGELIBERT, Arnaud HUFTIER, Claire LE GALL, Mathieu LOTTIAUX, Amy J. RANSOM, Sylvie VARTIAN.