Un Flaubert revenu de tout, voilà ce que veut montrer Le nihilisme de Flaubert, alors même que l’écrivain en ce moment-là nous apparaît plus engagé que jamais dans une dénonciation générale de l’existence, par-delà la sienne et celle de ses personnages qui ne sont jamais que la représentation réaliste de sa génération.
Maître de conférences en littérature française, agrégé ès lettres, Thierry POYET enseigne à l’Université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand). Ses recherches, consacrées à la correspondance de Flaubert, l’ont conduit à travailler souvent sur les grands confrères du « Patron » dont Sand et, bien sûr, Maupassant. Il vient de rééditer Les Force perdues de Maxime Du Camp.