Essai sur la « Défense de l’infini » de Louis Aragon
Le livre fantôme est ici un peu plus qu’une image. Il renvoie au geste précis de l’autodafé de Madrid, par lequel Aragon prétendit avoir détruit, en 1927, son manuscrit « La défense de l’infini », il est aussi à prendre dans son acception conceptuelle. Toute lecture s’enrichit en effet de la reconnaissance d’énoncés fantômes, ces possibles textuels non réalisés par l’auteur, mais encore présents à titre virtuel.
A. Trouvé, agrégé de lettres modernes est Maître de conférences à l’Université de reims.