Si les termes de « rapport » et de « relation » figurent en tête du présent ouvrage, c’est pour ce que, relevant l’un et l’autre du vocabulaire technique hegelien, ils semblent, tant en raison de leur parenté que de leur implication avec l’être – premier et ultime moment du procès logique -, essentiels pour une investigation portant sur la liberté. La liberté : non certes le sentiment, voire la sensation, fussent-ils des plus nobles, que l’homme, ne serait-ce que de façon fugitive, aurait l’heur d’éprouver d’aventure, mais la liberté, cette réalité liée, ainsi que l’énonce le titre du présent ouvrage, aux questions portant sur l’être – mais sur lui en négation -, partant au caractère inséparable du sujet et de l’objet dès lors qu’il en va de science, et donc de vérité. En précisant toutefois quel peut et doit être cet objet quand il s’agit du connaître et du penser – c’est-à-dire justement de « liberté ».
Gwendoline Jarczyk, docteur d’Etat, professeur invité au Centre Sèvres (Paris), est l’auteur de plusieurs ouvrages de philosophie. En collaboration avec Pierre-Jean Labarrière, elle a publié en outre de nouvelles versions françaises de la Logique et de la Phénoménologie de l’Esprit.