Ce volume propose un portrait de Primo Levi, à travers les entretiens qu’il a accordés aux journaux, ses déclarations à la radio et à la télévision, lors de débats publics et des représentations théâtrales de ses œuvres.
L’auteur de Si c’est un homme, qui a passé sa vie à témoigner de son expérience d’Auschwitz, a également consacré des pages inoubliables à son métier de chimiste et à l’amour du travail bien fait ; il s’est livré dans tous ses ouvrages mais n’a pas laissé de lui-même un autoportrait complet.
Gabriella Poli (1920-2012), journaliste à La Stampa, le quotidien turinois à diffusion nationale auquel Primo Levi a collaboré pendant des années, première femme en Italie à accéder à la direction de la chronique locale d’un journal, a voulu retracer le parcours de cet homme aux multiples facettes : le témoin, le Juif, le scientifique et l’écrivain. Après la mort tragique de celui-ci et afin que « rien ne soit perdu », elle a rassemblé tous les matériaux qu’elle avait recueillis depuis sa première rencontre avec Primo Levi, en 1954, à l’occasion d’une manifestation commémorative au camp de Buchenwald, telles les tesselles d’une vaste mosaïque, assistée par son collègue Giorgio Calcagno (1929-2004), longtemps directeur du supplément littéraire et culturel Tuttolibri, ami lui aussi de l’écrivain turinois. Il en ressort un personnage homogène, cohérent dans ses différents aspects et intérêts variés.
Échos d’une voix disparue… Dans tous les cas, grâce à l’effort de Gabriella Poli et de Giorgio Calcagno, ce n’est pas une voix totalement « perdue ».
Echos d’une voix disparue
Echos d’une voix disparue
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Prix : 26.00€