Avant de devenir un auteur à la mode dans les salons parisiens du second Empire, Evariste Huc (1813-1860) a écrit, de Macao et de Mongolie, des lettres pleines d’enthousiasme sur ses premiers voyages et ses premières expériences missionnaires en Asie. Il n’a pas trente ans et déjà se dessine son talent d’observateur et de narrateur. On s’intéresse maintenant, écrit-il, à l’Amérique, à la Chine, au Pôle, … “mais qui songe à la Tartarie?”
Les lettres sont présentées et annotées par J. Thevenet, auteur d’une biographie du père Huc, Le Lama d’Occident Seghers, 1989.