Lorsque le peintre et sculpteur belge Henry de Groux (1867-1930) meurt à Marseille il laisse inaboutis plusieurs projets littéraires, dont l’édition du “Journal” qu’il avait commencé en 1892. Composé de 18 volumes manuscrits, ce document capital pour l’histoire de l’art et de la littérature était demeuré inédit jusqu’à ce jour. Considéré en son temps comme un des peintres les plus novateurs de la génération symboliste, proche de Léon Bloy, célébré par Verhaeren, Aurier ou Gourmont, puis par Apolinaire, Henry de Groux a été néanmoins oublié durant le XXe siècle.
Ouvrage publié sous la direction de Rodolphe Rapetti et Pierre Wat.
Texte établi et annoté par Pierre pinchon, Rodolphe Rapetti, Thomas Schlesser et Pierre Wat, avec la collaboration d’Anne-Elisabeth Lambert.
Collection “Sources”