L’amitié et la pratique des lettres ne font pas toujours bon ménage. Après plusieurs années de camaraderie heureuse, passées au sein du fameux « Cénacle », Hugo et Sainte-Beuve ont vu leurs relations se détériorer puis se rompre avec fracas. Le présent ouvrage revient sur ces démêlés, à propos desquels tout n’a pas été dit. Ils sont révélateurs des contradictions qui minèrent dès le départ le mouvement romantique en France. Et ils constituent de surcroît le point de départ d’une mise en cause de l’activité critique qui était vouée à aller croissant dans les lettres et qui fait, plus que jamais, sentir ses effets aujourd’hui.
Maître de recherches à l’université de Namur (Belgique), Michel Brix a consacré déjà plusieurs ouvrages aux écrivains romantiques français.