Au milieu du chemin de la béatitude que trace l’Éthique de Spinoza, la quatrième partie fait figure d’étrange détour. Elle traite de la servitude hu-maine, mais en filigrane, il y est tout autant question de la fortitude, cette force d’âme dont découlent toutes les actions de l’esprit en tant qu’il com-prend. C’est paradoxalement dans la partie consacrée à l’impuissance hu-maine que Spinoza introduit le mo-dèle de l’homme libre, la connais-sance vraie du bien et du mal, le par-tage du souverain bien. Pourquoi for-titude et servitude sont-elles si inti-mement liées ?
Ont participé à cet ouvrage : Philippe Danino, Philippe Drieux, Lamine Hamlaoui, Chantal Jaquet, Pierre-François Moreau, Pascal Sévérac, Ariel Suhamy, Lorenzo Vinciguerra.