Depuis les années 1980, la reconnaissance du génocide des Juifs a acquis une importance considérable dans les activités culturelles et politiques du monde occidental. Cependant, il est nécessaire de distinguer la conscience de la Shoah que l’on a acquise depuis peu, du génocide qui, il y a une soixantaine d’années, s’est historiquement produit. C’est cet écart que cherche à interroger le présent ouvrage; écart multiple qui répond à des caractéristiques nationales, communautaires et mémorielles qu’il n’est pas possible de subsumer sous un seul type de conscience, ni un seul régime d’écriture.
Sous la direction de Philippe Mesnard.