Dénoncés hier pour leur “puissance gigantesque”, les syndicats britanniques connaissent aujourd’hui, comme ailleurs en Europe une crise profonde et ne peuvent même pas compter sur les structures d’une “Europe sociale” qui se fera à onze, sans le Royaume-Uni. Comment l’état britannique a-t-il réussi à réformer aussi durablement et radicalement le système des relations professionnelles? Il a fallu des lois, des discours, et une grève d’un an pour que soient finalement brisées les “chaînes du syndicalisme”.
Noëlle Burgi interroge des concepts fondamentaux de la sociologie et de la science politique. Chercheur au CNRS, l’auteur enseigne à l’Université de Paris I et à l’Université de Lille II.