Sous la direction de Josiane Barbier, Monique Cottret et Lydwine Scordia
La question de l’amour ou du désamour des sujets pour le prince et du prince pour ses sujets a-t-elle encore un sens dans nos démocraties ? Les sondages mesurent la popularité ou l’impopularité des hommes politiques auprès des citoyens – ces termes qui ne sont pas exactement synonymes d’amour et désamour. Il fut un temps où les sentiments entre le roi et les sujets occupaient une place dans l’histoire politique. Les onze chercheurs (historiens, historiens du droit, littéraire et philosophe) de cette première journée d’études, organisée par le Centre d’Histoire Sociale et Culturelle de l’Occident (Chisco) de l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, ont cherché à définir et délimiter les concepts et les thématiques de l’amour et du désamour du prince du haut Moyen Âge à la Révolution française, dans l’espace franc puis français avec des incursions dans les anciens Pays-Bas bourguignons. Les articles sont regroupés en trois parties : “L’amour et la crainte” (Haut Moyen Âge), “L’amour comme norme” (Moyen Âge tardif) et “L’amour en plus” (Temps modernes).