L’histoire universelle n’est pas linéaire. Cet ouvrage en décrit les principaux tournants : celui du XVe siècle, celui de 1630-1660, le tournant romantique de 1804-1805, le tournant matérialiste de 1917, et la période de réaction éthico-religieuse que nous vivons depuis la fin des années 1960. Il essaie de prévoir les retournements futurs. Robert Bonnaud enseigne l’histoire et la théorie de l’histoire à l’Université de Paris VII-Jussieu. Il a collaboré à…
Il est presque évident, au XXe siècle, que l’histoire est mondiale. Mais n’en était-il pas ainsi, déjà, dans les temps antiques et médiévaux, avant le marché mondial et la “mise en communication” des cultures? Joseph Ferrari, historien et philosophe franco-italien du siècle dernier, est le premier qui ait tenté de rendre compte des tournants historiques mondiaux. Il est au centre de ce livre, qui veut répondre aux questions formidables posées…
Philosophe, on lui doit l’un des premiers Cours de Philosophie en français (Fayard a réédité ses principaux ouvrages dans la collection Corpus). Historien, il est l’auteur de Mémoires des Gaules et d’une monumentale Histoire générale de France aux innombrables rééditions et toujours utile aux spécialistes du XVIIe siècle. Philologue, il a composé une étonnante Liberté de la langue française dans sa pureté. Auteur prolifique, Scipion Dupleix est d’abord un magistrat:…
Fraternité universelle et intérêt national (1713-1795). Les cosmopolitiques du droit des gens
En savoir plusPréface de Domenico Losurdo Les hommes des Lumières s’interrogent sur l’aptitude de l’humanité à la paix, ainsi que sur les moyens de construire une société civile des nations dans laquelle la réciprocité du droit des peuples serait garantie. Comment penser les droits des hommes et ceux des nations? Les révolutionnaires du XVIIe siècle se sont emparés du droit des gens pour transformer les rapports existants entre les états et les…
Repenser l’ordre européen (1795-1802). De la société des nations aux droits des nations
En savoir plusUne partie des contemporains de la Révolution française ont eu conscience qu’ils vivaient une période de bouleversement de l’ordre international et qu’à l’Europe de l’Ancien Régime, dominée par les rois était en train de se substituer une nouvelle société inter-nationale. Des traités de Bâle (1795) à celui d’Amiens (1802), les acteurs et commentateurs politiques en France, en Angleterre, en Allemagne et en Italie s’interrogent sur l’avenir de l’Europe. Des contre-révolutionnaires…
Sous la direction de Marc Belissa et Gilles Ferragu. Marc Belissa : Introduction. Andreas Osiander : Le problème de l’ordre européen à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle : rupture ou continuité ? Marc Belissa : Révolution française et ordre international. Joseph Visser : Entre deux nations : le chevalier d’Annemours, consul à Baltimore (1778-1793). Christian Windler : Réseaux personnels, perceptions de l’autre et pratique…
Des humanistes aux révolutions des droits de l’homme et du citoyen. Sous la direction de Marc Belissa, Yannick Bosc et Florence Gauthier. Les questionnements actuels sur la “crise de la démocratie” ont ravivé l’intérêt pour l’histoire des traditions républicaines dans l’Europe de la première modernité. C’est en effet parmi elles que des philosophes ont plus particulièrement recherché des éléments de réflexion susceptibles de déplacer nos catégories politiques afin de concevoir…
Réprésentations et débats autour de la Russie dans la France du XVIIIe siècle Le XVIIIe siècle est un moment crucial de la construction de l’idée d’Europe. Les hommes des Lumières s’interrogent sur ses limites géographiques, politiques, culturelles. Cette réflexion implique une discussion sur ses marges, ses frontières, sur le non-européen ou le presque européen,. Or, parmi ces terres de confins, l’empire de Russie émerge comme puissance au début du XVIIIe…
Sous la direction de Marc Belissa et Monique Cottret Le martyre existe-t-il ? Certes, des individus martyrisés, massacrés, des corps dépecés, du sang et des larmes, l’histoire n’en est jamais avare. Mais la souffrance ne suffit pas à faire le (ou la) martyr(e). Toute victime ne devient pas martyr(e). Le poids des générations passées pèse sur le cerveau des vivants : les représentations idéalisées de l’Église primitive, celle des apôtres…
Sous la direction de Josiane Barbier, Monique Cottret et Lydwine Scordia La question de l’amour ou du désamour des sujets pour le prince et du prince pour ses sujets a-t-elle encore un sens dans nos démocraties ? Les sondages mesurent la popularité ou l’impopularité des hommes politiques auprès des citoyens – ces termes qui ne sont pas exactement synonymes d’amour et désamour. Il fut un temps où les sentiments entre…